Courrier d'Information de la commune de Fontrieu - Juin 2018 - n°5

Chroniques d’antan P A G E 2 6 J U I N 2 0 1 8 N ° 5 rement penchée. Oui, Oui, Oui ! Il l’a eu Jeanoux son certificat d’études. Il est vrai aussi qu’à l’école, l’instituteur le stimulait. Le prestige de l’école de Ferrières était en jeu. Une précision, en 70 ans de voisinage, je n’ai jamais entendu Jean commenter les trop nombreuses « tannées » qu’il avait reçues de Monsieur Lagasse. L’année suivante, ma sœur Denise est en âge de passer l’examen. L’institutrice la jugeant trop faible ne veut pas la présen- ter. Maman en décide autrement et la pré- sente en candidate libre. Choix excellent puisque elle obtint le certificat d’études. Quel niveau fallait-il avoir pour mériter le certificat d’études? Problème de calcul fa- cile: un enfant l’ayant mal fermé, le robinet d’une barrique laisse échapper 50 cm3 de vin à l’heure et est resté dans cette posi- tion du samedi 20h au lundi midi. On de- mande quelle quantité de vin est perdue ? Quel pourcentage de vin gâché pour une barrique d’une capacité de 200 litres ? Quelle valeur le vin perdu a-t-il, sachant qu’il a été acheté 60 francs le décalitre ? Que vous rappelle les dates suivantes 52 et 51 avant JC, 732, 800, 1515, 1598, 1610, 1802 ? Longueur, lieu de naissance, af- fluents de La Loire et villes traversées ? Un quart d’heure de morale était pro- grammé quatre jours par semaine, mais n’était pas sanc- tionnée par le cer- tificat d’études. Au printemps 1950 où sont Mar- the Menou et Mar- the Armengaud de Cazalits ? Elles fré- quentent le collège depuis la rentrée 49-50. Les familles en ce lendemain de guerre ont jugé que pour se faire une place au soleil un bagage intellec- tuel était nécessai- re. L’institutrice M elle Cayre est par- tante et prépare ses élèves pour le concours d’entrée en sixième. Le jour venu, le père Me- nou qui possédait une voiture, exception- nel à l’époque, embarque institutrice et élèves direction Albi. L’examen est passé avec succès. Le repas est pris chez une connaissance de l’institutrice. La rentrée ! Quelle aventure ! N’oublions pas qu’entres autres, il fallait prendre le matelas. Il a servi toute la scolarité et est revenu à Cazalits en 1953, en fin d’é- tudes. Le car Madaule avec René au volant, partait de Vabre vers Saint- Pierre-de-Trivisy, Teillet enfin Albi. Que de virages en début de parcours, de quoi « dégobiller » ventre et tripes. Courage René pour nettoyer le car, tes clientes tu ne les auras que dans un mois pour Tous- saint ou plus tard à Noël ! Jean Armengaud Le certificat d’études primaires et élémentaires en 1950 Salle de classe type du début des années 1950

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